L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), établie en 1951, travaille pour aider à assurer la gestion des migrations de façon ordonnée et humaine, à promouvoir la coopération internationale sur les questions de migration, à répondre aux défis posés par la migration, et à fournir une assistance humanitaire aux migrants dans le besoin, y compris aux personnes déplacées internes.

Présente au Niger depuis 2006 à travers ses bureaux à Niamey et dans les régions, l’OIM appuie le gouvernement du Niger dans l’identification des défis liés à la migration ainsi que dans la formulation de réponses appropriées. En outre, l’OIM travaille depuis 2020 sur la mobilité humaine associée au changement environnemental et climatique, laquelle est historique dans la région du Sahel où les mouvements de population doivent également être compris comme une stratégie d’adaptation.

Cependant, sous les effets combinés de ces changements, des problématiques sécuritaires et d’une démographie galopante, le lien entre la mobilité humaine et les changements environnementaux au Niger aujourd’hui tend à dépasser les modèles d’adaptation traditionnels : il remodèle les habitats, les stratégies de subsistance et la disponibilité des ressources essentielles à la vie. Les femmes sont des actrices essentielles dans la lutte contre le changement climatique, mais elles en sont aussi les premières victimes. Au niveau mondial, les politiques migratoires sont souvent développées séparément des politiques environnementales. Les progrès récents par rapport à l’intégration de ces deux dimensions, et les efforts menés par le Gouvernement Nigérien ouvrent la voie à la mise en œuvre d’actions ciblant ce lien/nexus, particulièrement en termes de politiques publiques.

Dans ce cadre, grâce à l’appui financier du Fonds de l’OIM pour le développement, la Mission de l’OIM au Niger a assuré la mise en œuvre du projet intitulé « Vers l’intégration du nexus migration, environnement et changement climatique dans les politiques au Niger» [1] du 1er novembre 2020 au 30 avril 2022.

Le projet s’appuie sur la théorie du changement suivante : si une connaissance basée sur des données probantes est produite et soutenue par des processus délibératifs axés sur les compétences et expertises pratiques des acteurs clés, alors la gouvernance des migrations au Niger contribuera au développement de politiques publiques cohérentes en lien avec le genre, l’environnement et le changement climatique. Ceci parce que les enjeux MECC au Niger seront mieux compris et les acteurs nationaux seront mieux outillés pour formuler des politiques publiques qui répondent adéquatement aux défis identifiés. Ainsi, cela participera à une meilleure gouvernance des migrations (Effet 3 de la stratégie Migration et Développement Durable).

Eléments clés de la matrice des résultats du Projet[2]

Objectif

Renforcer la gouvernance des migrations au Niger en contribuant au développement de politiques publiques cohérentes en lien avec l’environnement et le changement climatique

Effet Direct 1

Les acteurs et institutions clés (Ministère de l’Environnement, Direction des Migrations du Ministère de l’Intérieur, CNEDD) utilisent la note politique et ses recommandations en vue de réviser les politiques publiques en lien avec le nexus MECC

Produit 1.1

Une étude nationale sur le lien entre migration, environnement et changement climatique, sensible au genre, est réalisée et disséminée au gouvernement nigérien et à ses partenaires.

Activités menant au produit 1.1 :

  • Activité 1.1.1 Recruter le consultant/ la consultante en charge de l’étude
  • Activité 1.1.2 Organiser un atelier de concertation pour le cadrage de l’étude et constituer le comité de suivi en charge d’accompagner le bon déroulement du projet
  • Activité 1.1.3 Rencontrer les parties prenantes (entretiens, consultations) dans le cadre de la réalisation de l’étude, s’assurer de la représentativité de genre
  • Activité 1.1.4 Développer l’étude nationale sur le lien entre Migration, Environnement et Changement Climatique avec une sensibilité au genre
  • Activité 1.1.5 Organiser un atelier de concertation sur les résultats préliminaires de l’étude
  • Activité 1.1.6 Publier et disséminer l’étude auprès des partenaires et acteurs de la société civile (en hard copies et publication en ligne : profil Niger sur le site (https://environmentalmigration.iom.int/country-profiles)

Produit 1.2:

Les capacités en matière de gouvernance du nexus MECC des acteurs étatiques clés (Ministère de l’environnement, Ministère de l’Intérieur, CNEDD) et de la société civile sont renforcées

Activités menant au produit 1.2 :

  • Activité 1.2.1 Organiser le 1er volet de formation de 3 jours pour 30 personnes clés identifiées (groupe inter gouvernemental et interinstitutionnel), initiation au nexus MECC dispensée par l’OIM avant l’atelier de concertation de lancement de l’étude. Inclut une visite de terrain. Les formations seront sensibles aux questions de genre, droits humains, durabilité environnementale, etc.
  • Activité 1.2.2 Organiser le 2ème volet de formation de 3 jours pour 30 personnes clés, à la suite de la publication de l’étude, dispensée par l’OIM et par des experts régionaux, et portant plus précisément sur les réalités du Niger et de la sous-région. Les formations seront sensibles aux questions de genre, droits humains, durabilité environnementale, etc.
  • Activité 1.2.3 Développer des vidéos de sensibilisation sur les aspects MECC au Niger destinées à sensibiliser les acteurs étatiques et le public, et soutenir le plaidoyer pour l’intégration du nexus MECC dans les politiques publiques (deux séries de vidéos courtes, la première dressant l’état des lieux par la voix de témoins directs et la deuxième présentant les stratégies d’adaptation des communautés, ainsi qu’une vidéo documentaire incluant des entretiens avec des spécialistes).

Produit 1.3:

Recommandations sur la prise en compte du nexus MECC dans les politiques publiques sont formulées lors de l’atelier national regroupant les acteurs clés (Ministère de l’Environnement, Ministère de l’Intérieur, CNEDD et société civile)

Activités menant au produit 1.3:

  • Activité 1.3.1 Elaborer la liste des invités en concertation avec le comité de suivi et sous le lead du Ministère de l’Environnement
  • Activité 1.3.2 Organiser un atelier de réflexion national à dimension régionale, dans lequel les participants formuleront les recommandations
  • Activité 1.3.3 Consultance pour rédiger le rapport de l’atelier

Produit 1.4:

Une note politique contenant les recommandations formulées lors de l’atelier et prenant en compte les aspects de genre, ainsi que le contexte et les réalités de terrain est élaborée

Activités menant au produit 1.4 :

Activité 1.4.1 Rédiger la note politique de haut niveau (ministère de l’Environnement, Ministère de l’intérieur et OIM) sur la base du compte rendu de l’atelier national

Activité 1.4.2 Diffuser la note politique (par le gouvernement) au sein de toutes les instances concernées

  1. Objectif de l’évaluation

Les présents termes de référence (TDR) sont développés pour servir de base pour la réalisation de l’évaluation finale ex-post du projet « Vers l’intégration du nexus migration, environnement et changement climatique dans les politiques au Niger » ayant pris fin le 30 avril 2022.

Cet exercice stratégique d’évaluation a pour objectif principal de fournir une appréciation qualitative et quantitative des effets / changements immédiats et à moyen-termes opérés par l’intervention au niveau des politiques publiques et ce, une année après sa date de clôture.

D’une part, l’évaluation ex-post a vocation à informer une audience interne (équipes OIM Niger, unités spécialisées des bureaux OIM au niveau régional et mondial) afin que les leçons apprises et bonnes pratiques reconnues soient internalisées et mises à profit pour améliorer la formulation et la mise en œuvre de futurs projets. D’autre part, ce sera l’occasion d’offrir au bailleur de fonds, le Fonds de l’OIM pour le développement, et à l’Etat du Niger, une analyse globale des effets du projet et des recommandations pour aider à la décision et à la formulation de politiques publiques prenant mieux en compte le nexus MECC.

De façon spécifique, il s’agira de :

  1. Passer en revue les activités mises en œuvre, les résultats obtenus ainsi que les progrès réalisés ;
  2. Analyser le niveau d’avancement du projet pour atteindre les objectifs et les résultats, comme indiqué dans la matrice des résultats ;
  3. Faire ressortir la valeur ajoutée des activités exécutées pendant le projet ;
  4. Faire ressortir les leçons tirées et des recommandations pour la suite de l’intervention de l’OIM Niger en matière de mobilité humaine dans le contexte du changement climatique ;
  5. Mesurer l’efficacité des systèmes et des outils de gestion de projets (protocoles et cadres de Suivi et Evaluation) ;
  6. Mesurer l’impact concret des résultats du projet sur les politiques publiques au Niger ;
  7. Évaluer dans quelle mesure le Genre a été pris en compte dans les phases de formulation et de mise en œuvre du projet ;
  8. Proposer des stratégies d’appui réalistes et durables pour contribuer aux efforts déployés par l’État Nigérien pour la prise en compte du nexus MECC dans les politiques publiques ;
  9. Mesurer comment les résultats du projet ont été utilisés par l’OIM Niger pour le développement et la mise en œuvre d’activités MECC concrètes au Niger ou dans d’autres pays de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ;
  10. Évaluer la logique verticale et horizontale de la matrice des résultats, et le lien de causalité entre les différents énoncés de résultat du projet.
  11. Portée de l’évaluation

L’évaluation ex-post devra prendre en compte la totalité des résultats observables, depuis le lancement du projet en novembre 2020 jusqu’au mois d’avril 2023.

Par ailleurs, la couverture géographique de l’évaluation portera surtout sur Niamey, où les institutions publiques et politiques sont représentées. Il serait envisageable de mener les investigations de cette mission dans un certain nombre de régions touchées[3] par le projet, à identifier et confirmer pendant la réunion de cadrage de l’évaluation.

Pour ce qui concerne les thématiques transversales, l’évaluation s’intéressera à l’intégration effective de la dimension genre dans le cadre de la mise en œuvre du projet et l’approche de programmation basée sur les droits de l’homme.

  1. Critères d’évaluation

Conformément aux standards du Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE / CAD), les critères d’évaluation suivants seront considérés :

  1. Pertinence : Dans quelle mesure ce projet financé du Fonds de l’OIM pour le développement a-t-il répondu aux besoins de l’Etat du Niger en matière d’intégration des questions liées aux migrations, environnement et changement climatique dans les politiques publiques, ainsi que le degré d’intégration au contexte institutionnel ? ;
  2. Cohérence : Dans quelle mesure le projet s’insère-t-il dans le contexte extérieur (autres programmes ou projets visant les mêmes objectifs ou les même bénéficiaires) et intègre-t-il les politiques et lignes directrices[4] qui s’appliquent ?
  3. Efficacité : Degré de réalisation du projet par rapport aux objectifs, effets, produits et cibles des indicateurs établis dans le cadre logique de l’intervention ;
  4. Efficience : L’évaluation visera à documenter le rapport coût-efficacité, à savoir comment les ressources humaines, matérielles et financières allouées au projet ont été utilisées ;
  5. Impact : Au-delà des résultats escomptés discutés sous le critère de l’efficacité, l’évaluation s’intéressera aux effets inattendus liés au projet – qu’ils soient positifs ou négatifs -, ainsi qu’aux impacts à plus long-termes attendus du projet et articulés à sa théorie du changement ;
  6. Durabilité : Ce critère a été retenu afin d’apprécier dans quelle mesure les résultats de l’intervention présentent des éléments porteurs de pérennité.

Par ailleurs, les critères transversaux du Genre et du respect des droits humains devront permettre de déterminer dans quelle mesure le projet a pu répondre aux différents besoins et capacités des bénéficiaires selon leurs spécificités, dans le but d’éliminer les disparités et de contribuer à l’égalité de genre, et au respect des droits humains.

  1. Questions d’évaluation

Pertinence : l’intervention répond-elle au problème ?

  • Après la période de mise en œuvre du projet, est-ce que les objectifs du projet sont toujours pertinents vis-à-vis des priorités des autorités ?
  • Est-ce que le projet a apporté une réponse adéquate en matière de prise en compte du nexus MECC dans les politiques publiques ? Comment les besoins et les cibles ont-ils évolués ?
  • Dans quelle mesure les résultats escomptés du projet restent valables et pertinents, comme prévu initialement ou modifiés par la suite pour répondre aux besoins et aux priorités du gouvernement, des populations affectées par les changements climatiques et des autres acteurs non gouvernementaux concernés ?

Cohérence : l’intervention s’accorde-t-elle avec les autres interventions menées ?

  • Est-ce que le projet crée des synergies et des liens avec d’autres interventions mises en œuvre par l’OIM Niger dans ce champ thématique ?
  • Dans quelle mesure l’intervention est-elle en ligne avec les objectifs de développements durables (ODD), ainsi qu’avec les stratégies et politiques pertinentes de l’OIM sur la thématique, notamment la Stratégie institutionnelle de l’OIM en matière de migration et de développement durable, ainsi que le Cadre de gouvernance des migrations (MIGoF) et les autres cadres ?
  • Dans quelle mesure le projet a-t-il créé des synergies et des liens entre les interventions, stratégies et politiques du gouvernement du Niger, des communautés et des bailleurs dans ce champ thématique ?

Efficacité : l’intervention a-t-elle atteint ses objectifs ?

  • Les produits, les effets directs et l’objectif du projet ont-ils été atteints conformément aux plans établis ? Quelle est la qualité des résultats/services/biens fournis ?
  • Dans quelle mesure les activités ont-elles été exécutées comme prévu ?
  • Comment les pouvoirs publics apprécient-ils le soutien reçu vis-à-vis de leurs besoins en matière de renforcement de capacités ?
  • Dans quelle mesure le projet s’est-il adapté à l’évolution de la situation extérieure pour garantir l’obtention des effets directs ?
  • Dans quelle mesure les mécanismes de coordination et de suivi du projet aux différents niveaux ont-ils été mis en œuvre, fonctionnels et efficaces ?

Efficience : les ressources ont-elles été utilisées de manière optimale ?

  • Comparé à d’autres projets similaires, est-ce que les moyens de mise en œuvre sont justifiés au regard des coûts réels et des pratiques sur le marché nigérien ?
  • Comment les bénéficiaires et les partenaires évaluent-ils la gestion du projet ?
  • Les modalités d’exécution du projet ont-elles permis d’atteindre les résultats attendus ?
  • Dans quelle mesure les ressources (fonds, compétences techniques et temps) ont-elles été converties en résultats ?

Impact : quelle différence l’intervention a-t-elle contribué à créer ?

  • Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué à l’amélioration de la prise en charge du nexus MECC dans les politiques publiques au Niger ?
  • Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué au renforcement des activités existantes et au développement de nouvelles activités pour l’OIM Niger et plus généralement dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ?
  • Quels sont les changements significatifs opérés par le projet, qu’ils soient positifs ou négatifs, directs ou indirects, intentionnels ou non intentionnels ?
  • Des mesures ont-elles été prises en temps voulu dans le cadre du projet pour atténuer les éventuels effets négatifs imprévus ?

Durabilité : les bénéfices du projet sont-ils durables ?

  • Dans quelle mesure les résultats positifs ont-ils perduré après la fin du projet ?
  • Est-ce que les conditions favorisant la pérennité des résultats sont en place ?
  • Dans quelle mesure les partenaires (y compris les autorités compétentes et les structures étatiques) ont-ils été engagés dans le développement et la mise en œuvre des activités du projet ? Ont-ils été en mesure de s’approprier des mécanismes mis en place dans le cadre de l’intervention ?
  • Les partenaires du projet ont-ils la capacité financière et technique de préserver les avantages du projet à long terme et sont-ils déterminés à le faire ?

Genre et droits humains : le projet a-t-il incorporé ces dimensions transversales ?

  • Dans quelle mesure la dimension genre a-t-elle été intégrée dans le cycle du projet et plus particulièrement dans les étapes de développement, planification, mise en œuvre, suivi et rapportage incorporaient-ils une dimension de genre ?
  • Si les groupes cibles ont subi des effets négatifs non prévus, les responsables du projet ont-ils pris les mesures appropriées ?

Ces questions devront être actualisées dans la matrice d’évaluation qui sera proposée par l’évaluateur/rice ou le groupe d’évaluateurs/rices externes.

  1. Méthodologie de l’évaluation

Menée par un(e) évaluateur/rice ou un groupe d’évaluateurs/rices externes, l’évaluation reposera sur un dispositif de collecte et d’analyse de données quantitatives et qualitatives. Particulièrement, il est proposé que l’évaluation porte sur les aspects suivants :

  • Revue documentaire : en début de mission, l’OIM partagera avec l’évaluateur/rice toutes les informations concernant le projet (document de projet, matrice de résultats, rapports périodiques de suivi, rapports d’activités, budget du projet, etc.).
  • Entretiens avec les parties prenantes : l’évaluateur/rice organisera des discussions avec les informateurs clés constitués entre autres des acteurs suivants : le/la gestionnaire de projet, les autres membres de l’équipe de mise en œuvre du projet au Niger, l’équipe MECC du bureau régional, les partenaires engagés directement ou indirectement dans la réalisation des objectifs du projet (les services techniques centraux, régionaux et départementaux, etc.) de même qu’un échantillon représentatif des partenaires bénéficiaires[5].

Il convient de noter qu’une méthodologie plus détaillée, un plan de travail ainsi que la matrice d’évaluation seront présentés par l’évaluateur/rice dans le rapport de démarrage de l’évaluation.

Le Fonds de l’OIM pour le développement demande en outre qu’une matrice de notation soit utilisée pour noter chaque critère d’évaluation du CAD de l’OCDE lors de l’examen des constatations effectué dans le cadre de l’évaluation a posteriori. Des éléments justificatifs doivent être fournis pour chaque note attribuée. Le tableau de notation peut être trouvé dans les Directives relatives à l’évaluation des projets du fonds de l’OIM pour le développement.

  1. Ethiques, normes et standards de l’évaluation

L’OIM est engagé à se conformer aux normes et standards d’évaluation du Groupe des Nations Unies pour l’Evaluation (GNUE) et s’attend à ce que toutes les parties prenantes soient familières avec le code de conduite des évaluations du GNUE.

Le processus de l’évaluation devra, en outre, être conduit en conformité avec les principes de l’OIM en matière de protection des données.

  1. Livrables de l’Evaluation

Dans le cadre de l’évaluation, l’évaluateur/rice devra produire les documents / livrables suivants :

  • Un rapport de démarrage : Présentant les questions définitives de l’évaluation, la matrice d’évaluation, les outils de collecte de données, ainsi qu’un chronogramme détaillé de l’évaluation. Ce livrable est à soumettre après la revue documentaire à l’équipe de gestion de l’Evaluation pour revue / approbation.
  • Une présentation/exposé des constatations initialesde l’évaluation à l’équipe OIM, et éventuellement aux autres partenaires*.* L’objectif de cette présentation est de fournir une opportunité pour la validation initiale des documents techniques et des constatations de l’évaluateur/rice à la suite des entretiens avec les personnes ressources.
  • Un rapport[6] préliminaire d’évaluation : qui sera soumis à la revue et aux observations de l’équipe de gestion de l’Evaluation et des parties prenantes du projet. Le rapport intégrant les observations sera partagé avec l’évaluateur/rice.
  • Un rapport final d’évaluation : intégrant les commentaires / observations du rapport préliminaire et comprenant un résumé exécutif des résultats de l’évaluation et ses recommandations. Il doit suivre le modèle interne de l’OIM pour les rapports d’évaluation finaux à partager avec l’évaluateur/rice.
  • Un résumé (brief) de l’évaluation de 2 pages : il doit permettre de résumer les principaux résultats, conclusions et recommandations pour les principaux utilisateurs de l’évaluation. Ce document suivra le modèle préconisé par l’OIM à partager avec l’équipe d’évaluation.
  • Un cadre de suivi de la réponse du Management (aux recommandations de l’évaluation) :sur les recommandations et les conclusions de l’évaluation. Ce document suivra le modèle préconisé par l’OIM.
  1. Rôles et responsabilités

Le processus d’évaluation sera mené selon les rôles et responsabilités suivants :

  • L’évaluateur/rice fournira un rapport préliminaire d’évaluation, effectuera la collecte et l’analyse des données nécessaires, rédigera le rapport d’évaluation et présentera les résultats de l’évaluation (via PowerPoint et un brief).
  • L’équipe MECC/PSU aura la charge de la gestion de l’évaluation et jouera un rôle de premier plan dans :
    • La coordination de la réunion de lancement / cadrage qui sera organisée au début du processus d’évaluation afin de s’assurer que l’équipe du projet et l’évaluateur/rice ont une compréhension commune du mandat de l’évaluation, des questions et de la méthodologie d’évaluation ainsi que des différents rôles et responsabilités.
    • La coordination des réunions avec les principales parties prenantes, y compris les partenaires de mise en œuvre du projet et d’autres partenaires du projet ;
    • L’approbation finale des livrables de l’évaluation ;
    • La coordination des observations / contributions reçues de l’OIM, du bailleur et des autres parties prenantes sur le rapport d’évaluation ;
    • La fourniture d’un retour d’information consolidé et de commentaires en temps opportun à l’évaluateur/rice(s).
  • Le Bailleur (Fonds de l’OIM pour le développement) sera associé au processus de revue / validation des différents livrables de l’évaluation. Aussi, le processus de paiements des honoraires sera lancé après la validation de la totalité des livrables par l’OIM Niger et le Fonds de l’OIM pour le développement.
  • Le Responsable Suivi et Evaluation de l’OIM Niger veillera à l’assurance qualité de ces tâches et consultera le Responsable Régional Suivi et Evaluation (OIM WARO Dakar – Sénégal) – ROMEO au besoin.
  1. Chronogramme de l’évaluation

Il est attendu que la mission d’évaluation porte sur la période Mars – Mai 2023 à titre indicatif. Plus particulièrement, le calendrier indicatif suivant est proposé :

Calendrier indicatif

Numéro d’activité

Activités

Responsable

Durée

Mars 2023

Avril 2023

Mai 2023

Lieux

S3

S4

S1

S2

S3

S4

S1

S2

S3

S4

1

Réunions de cadrage de la mission (OIM / Partenaires / Bailleur – Fonds de l’OIM pour le développement)

Consultant(e) et OIM (équipe de projet) / Chargé de Suivi et Evaluation – PSU / ROMEO (si disponible)

1 Jour

Niamey

2

Revue documentaire

Consultant(e)

3 jours

Niamey

3

Soumission du rapport de démarrage

Consultant(e)

1 jour

Niamey

4

Réunion de présentation et validation du rapport de démarrage (OIM / Partenaires)

Consultant(e) et OIM (équipe de projet) / Chargé de Suivi et Evaluation – PSU / ROMEO (si disponible)

1 jour

Niamey

5

Visite de terrain + entretiens : avec les parties prenantes / personnes ressources[7]

Consultant(e) et OIM (équipe de projet)

7 jours

Niamey, Régions

6

Présentation des résultats préliminaires (OIM / bailleur / partenaires)

Consultant(e)

1 jour

Niamey

7

Soumission du rapport préliminaire de l’évaluation

Consultant(e)

1 jour

Niamey

8

Révision et soumission du rapport d’évaluation final pour validation par l’OIM / Bailleur

Consultant(e) et OIM (équipe de projet) / Chargé de Suivi et Evaluation – PSU / ROMEO (si disponible)

1 jour

Niamey

9

Soumission des documents complémentaires : i) brief d’évaluation et ii) cadre de réponse du Management – MFR)

Consultant(e)

1 jour

Niamey

  1. Budget de l’évaluation

La mission de l’OIM au Niger couvrira tous les frais relatifs à la réalisation de cette évaluation ex-post et fera l’objet d’une entente entre le / la Consultant(e) sur la base de la proposition financière faite par le / la Consultant(e).

  1. Profil recherché – Evaluateur / Evaluatrice

Le/la consultant(e) individuel(le) sélectionné(e) pour cette évaluation devra avoir les qualifications ci-dessous :

  • Diplôme universitaire (Bac+5) en sciences sociales, statistiques, management ou tout autre domaine connexe ;
  • Expérience d’au moins 5 ans dans la conduite d’évaluations et d’études et le suivi de projets et programmes de développement ;
  • Solide expérience et compétence en développement de méthodes de recherche et d’outils de collecte et analyse de données qualitatives et quantitatives ;
  • Expérience en Analyse Genre et approches basées sur les Droits Humains ;
  • Une solide expérience en évaluation de projets en lien avec la migration, le changement climatique, ainsi que le genre, est un avantage ;
  • Une expérience similaire de travail au Niger et dans la sous-région serait un atout ;
  • Excellentes capacités de communication orale et écrite en français et bonnes capacités professionnelles en anglais.
  1. Modalités de candidature

COMMENT POSTULER – Les candidat(e)s intéressé(e)s sont invité(e)s à soumettre les documents suivants :

  • Un CV détaillant les connaissances/expériences dans les domaines susmentionnés.
  • Une proposition technique comprenant un calendrier détaillé de l’évaluation.
  • Un Budget détaillé (Proposition financière) 10,000 USD – 14,000 USD, comprenant les tarifs tout compris (all-inclusive rate) – taux d’honoraires / dépenses journaliers, les dépenses, les taxes, etc.
  • Un document d’accompagnement du dossier de candidature précisant la période de disponibilité du / de la consultant(e) et la date de démarrage de la mission
  • Au moins deux références (dont les rapports finaux d’évaluation) de missions d’évaluation conduites par le / la consultant(e)

[1] “Supporting Youth with Efficient and Effective Employment Counselling Centres in Niger”

[2] Veuillez noter que la matrice des résultats d’origine est rédigée en anglais.

[3] Compte tenu des potentielles restrictions dues à l’évolution de la situation sécuritaire de certaines zones, les directives des services de sécurité de l’OIM et de l’Etat du Niger seront particulièrement suivies.

[4] Cadre de Politique Migratoire (MPFA) de l’Union Africaine, la Convention de Kampala ratifiée par le Niger en 2009 et concrétisée par le Plan d’action de Hararé en 2017, le Certificat lnternational de Transhumance (lTC) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Dialogue sur la migration de l’Afrique de l’Ouest (MIDWA) et le Plan d’lnvestissement Climat pour la Région du Sahel (P|C-RS), Plan national de développement économique et social (PDES 2017-2021), objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030, Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030), Cadre de Gouvernance des Migrations (MIGOF) de l’OIM, Politique Migration et Développement Durable de l’OIM, le Plan Cadre de Coopération des Nations Unies au Niger (PCC 2019 – 2022), etc.

[5] Sous réserve de disponibilité de données de suivi, une enquête pourra être réalisée auprès d’un échantillon de bénéficiaires.

[6] Sur la base du modèle OIM qui sera partagé avec l’évaluateur/rice. L’équipe de management de l’évaluation devra apporter dans les meilleurs délais tout commentaire/observation/révision que le / la Consultant(e) sera tenu(e) à prendre en compte pour la rédaction du rapport final.

[7] Responsables des agences et des services, les partenaires et les structures étatiques impliquées

How to apply

**COMMENT POSTULER – Les candidat(e)s intéressé(e)s peuvent postuler :**Toutes les candidatures doivent être envoyées à l’adresse suivante : recruitmentiomniamey@iom.int , avant le 15 mars 2023. Passé ce délai, toute offre soumise ne sera pas prise en compte.